Il y a plus de texte écrit sur un visage que dans un volume de la Pléiade et quand je regarde un visage, j'essaie de tout lire, même les notes en bas de page. Je pénètre dans les visages, comme on s'enfonce dans un brouillard, jusqu'à ce que le paysage s'éclaire dans ses moindres détails. Lire ainsi l'autre, c'est favoriser sa respiration, c'est-à-dire le faire exister. Peut-être que les fous sont des gens que personne n'a jamais lus , rendus furieux de contenir des phrases qu'aucun regard n'a jamais parcouru. Ils sont comme des livres fermés". Christian bobin
« Chaque âge a sa beauté et cette beauté doit toujours être une liberté ». Robert Brasillach