Cette peinture est fragmentée, parsemée d'espaces de vide et traversée de failles dont la profondeur reste intangible. Pourtant, cela n'exclut en rien la présence de la vie, qui s'y manifeste subtilement, tout comme elle le fait dans la nature. Chaque imperfection, chaque absence apparente, devient une opportunité pour ressentir et explorer les mystères du vivant, que ce soit sur une toile ou dans le monde naturel. À travers ces fragments, l'art nous invite à contempler l'invisible, à saisir l'essence même de ce qui semble insaisissable.
Les cinq éléments fondamentaux – l'Éther, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre – symbolisent les forces essentielles qui composent l'univers et influencent son équilibre. L'Éther représente l'espace et la connectivité, permettant à tout d’exister et de coexister. L'Air incarne le mouvement, la légèreté et la liberté, essentiel pour le souffle de la vie. Le Feu symbolise la passion, l'énergie et la transformation, capable de créer et de détruire. L'Eau, fluide et adaptative, reflète les émotions, la purification et la vie en perpétuel mouvement. Enfin, la Terre, stable et nourrissante, est le fondement de la vie, incarnant la solidité et la persévérance. Ensemble, ces éléments forment une harmonie naturelle, une représentation intemporelle de l’équilibre du monde.
Lorsque j'ai choisi mon nom d'artiste parmi mes autres prénoms, cela marquait un tournant significatif dans mon parcours créatif. Pour célébrer cet instant symbolique, j'ai réalisé une peinture spéciale, une véritable inauguration de cette nouvelle signature qui accompagne désormais toutes mes œuvres. Chaque mouvement dans cette pièce reflète l'émotion et l'intention derrière ce choix, unissant mon identité personnelle à mon expression artistique.
La Méditerranée, source intarissable d’inspiration, offre un spectacle unique où les couleurs s’entrelacent avec une harmonie parfaite. Les bleus profonds de la mer rencontrent les jaunes éclatants du soleil et les ocres chaleureux des terres au fil des côtes du sud. Chaque paysage raconte une histoire, chaque nuance évoque une émotion. Que ce soit au détour des villages pittoresques ou face à l’immensité de l’horizon, la Méditerranée invite à la contemplation et au voyage
Cette peinture en liberté, ces personnages naissent du trait instinctif, un peu de couleur au bout d'un pinceau, une main qui impulse son énergie... et voilà, un petit monde est né. Chaque geste, chaque nuance raconte une histoire, capturant l'instant avec une spontanéité sincère. Une création qui respire l'émotion et laisse place à l'imagination de chacun, pour que chaque regard y découvre son propre univers.
"Nuit Blanche" est le fruit d’une nuit entière dédiée à la finalité d'une peinture, où chaque geste, chaque retouche et chaque recommencement visent un seul objectif : atteindre ce moment exceptionnel où le cœur s'emballe, et où l'artiste ressent que son tableau est enfin abouti. Cette quête intense pour créer un équilibre parfait, entre inspiration et création, symbolise la passion et le dévouement indispensables pour donner vie à une œuvre unique. Une véritable ode à l’art et à la persévérance, "Nuit Blanche" incarne ce lien ineffable entre l’artiste et son inspiration, un moment suspendu où la magie opère.
À une époque où le GPS n’existait pas encore, partir en voyage était une aventure en soi. Nous nous équipions d’une carte papier, souvent pliée et usée par les trajets précédents, et nous la dépliions pour tracer notre chemin. Mais bien souvent, nous nous perdions, et c’est dans ces moments d’égarement que la magie opérait. Ces détours imprévus nous menaient vers l’inconnu : des paysages inattendus, des rencontres inoubliables, et des découvertes gravées dans nos mémoires. Cette peinture capture parfaitement l’essence de ces voyages, avec des chemins entrelacés, annotés de mots griffonnés et de dessins spontanés qui racontent les histoires de ces périples. Une fenêtre sur une époque où chaque détour était une promesse d’aventure.
De nos jours, une multitude d’accès à l’art et à la culture est à notre disposition grâce aux avancées numériques et aux nouveaux supports de diffusion. Streaming, podcasts, réseaux sociaux, musées virtuels… les options semblent infinies. Pourtant, la télévision reste l’un des médias les plus utilisés, et ce, pour de bonnes raisons. Accessible à tous, elle propose une variété impressionnante de contenus culturels : documentaires, concerts, expositions, films d’auteurs et programmes éducatifs, cette peinture exprime une phrase très courante, y quoi ce soir à la télé ?
Imaginez un monde totalement différent du nôtre, peuplé par une forme de vie complètement unique, qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons sur Terre. Une civilisation ou des êtres vivants qui, d'une manière ou d'une autre, n'auraient nullement besoin de l'écriture pour communiquer, transmettre leurs idées ou préserver leur histoire. Ce mode de vie remettrait en question tout ce que nous concevons comme essentiel à la création de lien et à l'évolution des sociétés humaines. Peut-être utilisent-ils des signaux mentaux, des images ou des vibrations naturelles pour partager leurs pensées. Ce serait une façon de vivre qui bouleverserait nos perceptions, nous forçant à réfléchir autrement sur la nature même de la communication et sur ce qui fait de nous des êtres humains
Le confort du monde moderne repose en grande partie sur des ressources précieuses telles que l'or, le pétrole, les métaux rares et le bois. Toutefois, la quête de ces richesses n'est pas sans conséquences. Leur extraction, leur commerce et leur utilisation provoquent souvent des injustices profondes et alimentent des conflits, bien souvent au détriment des populations les plus vulnérables
La presse, la peinture, la musique : des domaines parfois perçus comme distincts, mais qui se rencontrent harmonieusement lorsque l'art et la culture s'entrelacent dans une création singulière. Ces formes d'expression, riches de leur histoire et de leur impact, deviennent encore plus puissantes lorsqu'elles convergent pour raconter une histoire, provoquer des émotions ou porter un message. Qu'il s'agisse d'un article illustré par des œuvres picturales, d'une mélodie qui s'inspire de la beauté visuelle d'une toile, ou encore d'une performance qui marie les trois, ces croisements ouvrent des perspectives nouvelles à la créativité. C'est dans ces interactions que l'on découvre une richesse culturelle qui transcende les frontières des disciplines artistiques, offrant un regard neuf sur le monde et sur nous-mêmes.
Nue et de dos, ses cheveux jaunes illumine cette œuvre de carton – une phrase qui évoque une scène captivante et poétique. Cette création, jouant sur la simplicité du carton comme toile, met en lumière la grâce et l’intensité d’un personnage mystérieux. Le contraste entre la nudité délicate et la vivacité des cheveux jaunes crée une harmonie visuelle saisissante. Chaque détail semble raconter une histoire, transformant une matière humble en une œuvre d’art lumineuse. Une véritable célébration de l’audace artistique et de la beauté brute.
À l’opéra, l’art prend vie dans une harmonie unique où musique et chant s’élèvent, portés par les couleurs et les émotions. Derrière le rideau, les partitions se transforment en instants magiques, laissant place à la puissance et à la grâce de la Diva. Chaque note, chaque geste raconte une histoire, touchant les cœurs et éveillant les sens
Des chemins, des routes, des connections d'idées, de souvenirs ou simplement de la réflexion : nos synapses sont à la fois les ponts et les carrefours de notre esprit. Elles tissent un réseau complexe et fascinant où chaque pensée, chaque moment vécu se mêle pour créer notre perception du monde. Chaque connexion est une porte ouverte vers l'inspiration, un voyage intérieur entre le passé, le présent et l'innovation.
Imaginer être un insecte qui déambule au raz des herbes folles, quelle serait sa vision ? À travers cette peinture, je me suis projeté dans cet univers minuscule et fascinant. Chaque brin d’herbe devient une forêt majestueuse, chaque goutte de rosée un océan scintillant. Ce tableau est une exploration, une invitation à adopter un autre regard, à ralentir et à observer la beauté qui se cache dans les détails les plus infimes de la nature. C’est un hommage à la simplicité et à la richesse de ce monde souvent ignoré, mais tellement vivant.
Poésie des chiffres et des calculs : la nature, l'art, la musique, tout est basé sur le calcul. Qu'il s'agisse des proportions harmonieuses d'une œuvre d'art, des rythmes envoûtants d'une mélodie ou des lois universelles qui régissent notre monde, les mathématiques se cachent derrière chaque détail. Ce langage universel transcende les frontières et les disciplines, reliant entre elles la créativité humaine et les fondements mêmes de la nature. Chaque chiffre, chaque formule est une pièce d'un puzzle infini, un pont entre logique et beauté. Prenez un instant pour contempler cet équilibre subtil où science et poésie se rejoignent, nous rappelant que, parfois, les réponses les plus complexes se trouvent dans la simplicité des nombres
« Être artiste ne sert à rien. Il ne sauve pas des vies. Il ne cultive pas de nourriture. Il ne fabrique pas d’objets fonctionnels. Il ne vous défend pas en cas de conflit. Il ne permet pas d’optimiser vos placements boursiers. L’artiste n’est qu’accessoire et optionnel à la société. Une activité pour ceux qui ont la prétention de s’abstenir de la réalité économique pour une vie de bohème.. » Ces idéaux portés par notre société occidentale façonnent les jugements et limite l’évolution culturelle.
Et pourtant, l’artiste écrit l’histoire. Il témoigne de son époque et influence la politique. Il incarne les luttes sociales et repère l’injustice. Il fait avancer la science et l’innovation. Il alimente le patrimoine et les capitaux. Il éveille les consciences et l’éducation. Il favorise le bien-être et le soin. L’artiste joue un rôle INDISPENSABLE et OMNIPRÉSENT dans notre société et cela depuis l’aube de l’humanité !! Pourtant, le déni est persistant et grand tant le rôle est majeur ! Il effraie les puissants et perturbe les rigides.
Il est temps de parler du métier d’artiste et de faire exploser cette bulle hautement politique !
Marie Cappuccia
*"Dadaïste" Les artistes de Dada se voulaient irrespectueux, extravagants, affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé. Ils cherchaient à atteindre la plus grande liberté d'expression, en utilisant tout matériau et support possible
La photographie s'inspire de la peinture. La représentation de l'homme par lui-même. Du domaine public au registre intime. Invention des premières décennies du 19e siècle, la photographie, empreinte photonique, dessin de lumière, oscille entre enregistrement du réel et représentation de la réalité.
Avant tout !
Durant la période de contemplation d'une oeuvre abstraite, vos émotions vont évoluer. Ne les réprimez pas, laissez-les vous envahir petit à petit. Ensuite, attardez vous sur les détails le contenu du tableau en essayant de comprendre la technique de peinture. Texture, lignes, couleurs, il faut observer tous les éléments que l’on retrouve sur l’œuvre.
une œuvre abstraite ne s’intéresse pas principalement à une représentation. Elle s’intéresse surtout à l’impression. Qu’est-ce que vous avez ressenti en contemplant le tableau ?
Intéressez-vous à la beauté esthétique du tableau, car c’est cela que l’artiste veut surtout mettre en avant.
vous êtes libres de penser ce que vous voulez de l’œuvre en question. Chacun possède sa propre opinion, qui a été influencée par ses ressentis, ses expériences, ses influences, etc.
COULEUR nuance, valeur, dégradé, camaïeux, contraste. couleurs expressives, réalistes, symboliques, chaudes, froides, ternes, vives, etc. MATIÈRE PICTURALE épaisse, lisse, rugueuse, fluide, transparente, translucide, opaque
L'acrylique est une peinture très pigmentée et couvrante. Elle s'utilise sur du papier, du bois, une toile ou encore quelques métaux
- 1er : architecture ;
- 2e : sculpture ;
- 3e : arts visuels (peinture, dessin, etc.) ;
- 4e : musique ;
- 5e : littérature (poésie ou dramaturgie) ;
- 6e : arts de la scène (théâtre, danse, mime, cirque, humour) ;
- 7e : cinéma ;
- Art abstrait.
- Art figuratif abstrait.
- Art figuratif.
- Illustration.
- Art retro.
- Art naïf.
- Surréalisme cont.
Les Muses
- Calliope : La poésie épique
- Clio : L’histoir
- Érato : La poésie lyrique
- Euterpe : La musique
- Melpomène : La tragédie
- Polymnie : L’art d’écrire et la pantomime
- Terpsichore : La danse
- Thalie : La comédie
- Uranie : L’astronomie
Les 10 éléments fondamentaux de la peinture
- 1- La couleur.
- 2- Le ton.
- 3- La ligne.
- 4- La forme.
- 5- L'espace.
- 6- La texture.
- 7- La composition.
- 8- L'orientation
Abstrait : Est abstrait, ou non figurative, une œuvre qui ne représente pas de sujet reconnaissable. L’art abstrait est une tendance artistique qui apparaît au début du XX ème siècle.
Académisme : Respect des règles strictes énoncées par l’Académie entre le XVIIème siècle et le XIX ème siècle. Par extension, le terme peut désigner le manque d’originalité.
Accumulation : Entassement ou regroupement de matériaux ou d’objets en grands nombre de même nature ou différents, afin de prendre le sens ou la forme de l’objet unique.
Aléatoire : Qui est fait avec hasard.
Allégorie : Personnification d’une idée abstraite (la liberté, l’amour,...) sous les traits d’un personnage ou d’un animal.
All over : Procédé qui conduit à une répartition plus ou moins uniforme des éléments picturaux sur la totalité de la surface du tableau qui semble se prolonger au-delà des bords, éliminant ainsi le problème du champ.
Pollock procède ainsi avec sa technique du dripping.
Altération : Provoquer la modification, le changement ; modifier, en dégradant.
Anamorphose : Image volontairement déformée d’un objet que l’on reconnaît seulement lorsqu’on le regarde sous un angle particulier, ou à l’aide d’un miroir.
Animation : procédé technique qui consiste à filmer image par image (12 Ŕ 24 images/secondes) en vu de créer du mouvement par une suite d’images immobiles. Extension du dessin animé, le film d’animation peut-être réalisé à partir de marionnettes, pâte à modeler, techniques mixtes, images de synthèse,...
Anthropomorphe : Se dit d'une forme qui rappelle celle d'un être humain
A
Acrylique (peinture) : émulsion de résine synthétique liant les pigments dans les peintures dites « acryliques ».
Additifs : ingrédients ajoutés à la peinture afin de lui conférer de nouvelles propriétés telles qu’un temps de séchage raccourci ou rallongé, une finition particulière, une texture donnée, une dureté ou une flexibilité.
Alla prima (peinture) : technique de peinture à l’huile consistant peindre dans le frais. En effet, en une seule séance, l’artiste applique des touches de peinture sur de la peinture fraîche. Par conséquent, cette technique permet souvent de traduire la spontanéité d’une scène.
Apprêt : Couche de matériau neutre appliquée sur une surface à peindre afin de la rendre moins absorbante et de l’empêcher d’altérer l’aspect et la consistance de la peinture. Une toile est dite « apprêtée » lorsqu’une couche protectrice résistante isole le textile du médium.
Aquarelle (peinture) : pigments en solution aqueuse mélangés à de la gomme, généralement de la gomme arabique. La caractéristique principale de ce type de peinture est sa transparence. De ce fait, le papier joue un rôle important puisqu’il reste visible à travers la peinture.
C
Camaïeu : l’œuvre, ou la partie de l’œuvre, est réalisée avec des tons différents d’une seule et même couleur (ex: un camaïeu de rouges).
Cercle chromatique : représentation des différentes couleurs du spectre visible.
Châssis : cadre composé de quatre montants en bois sur lesquels on tend fortement une toile avant de la peindre. Les grands châssis sont renforcés avec une entretoise qui aide le cadre à supporter la tension de la toile. La qualité du châssis dépend du traitement du bois, du type d’assemblage des montants, ainsi que du biseautage des arêtes. Enfin, la tension de la toile peut être également réglée par des petits coins en bois, appelés « clés », enfoncés dans les angles.
Clés : petits coins en bois enfoncés dans les angles permettant de régler la tension d’une toile déjà fixée sur un châssis.
Colour index international : nomenclature référençant tous les pigments selon leur composition chimique. Elle est maintenue conjointement par la Society of Dyers and Colourists et par l’American Association of Textile Chemists and Colorists.
Couleur : perception subjective des fréquences d’ondes lumineuses. En colorimétrie, une couleur se décrit selon trois variables : sa teinte, sa valeur et sa saturation.
Couleur neutre : couleur faiblement saturée que l’on peut obtenir en mélangeant des couleurs complémentaires.
Couleurs analogues : couleurs voisines sur le cercle chromatique.
Couleurs complémentaires : ce sont les couleurs dont les teintes sont diamétralement opposées sur le cercle chromatique
Couleurs primaires : il en existe 3. En peinture, ce sont le magenta, le cyan et enfin le jaune.
Couleurs secondaires : également au nombre de 3, elles sont obtenues en mélangeant les couleurs primaires deux à deux : orange (magenta + jaune), violet (cyan + magenta) et vert (cyan + jaune).
Couleurs tertiaires : elles sont obtenues en mélangeant ensemble les couleurs primaires et secondaires les plus proches. Par conséquent, il en a 6 : jaune-orangé (jaune + orange ;)), rouge (orange + magenta), rouge-violet (magenta + violet), bleu (violet + cyan), bleu-vert (cyan + vert) et enfin jaune-vert (vert + jaune ;)).
Couteaux à palette : spatule permettant de réaliser des mélanges de peinture en pâte homogène sur la palette. En fin de séance, il s’utilise également pour racler les couleurs sur la palette . Contrairement au couteau à peindre qui présente un coude, la lame du couteau à palette est dans le prolongement de son manche.
Couteaux à peindre : spatule permettant de prélever la peinture sur la palette et de la déposer sur le support à peindre. Ce type de couteau présente un coude au niveau du manche permettant ainsi au peintre d’appliquer la peinture sans toucher celle déjà sur le support. Il existe de nombreuses formes de couteaux permettant des effets différents.
Craquelures : elles ont plusieurs origines possibles. Elles apparaissent quand : une couche de peinture est moins souple que le couches sous-jacentes (non respect de la règle du « gras sur maigre ») ; lors de brusques variations de températures ; avec l’application d’une peinture peu huileuse sur un fond absorbant ; ou encore, par exemple, avec l’abus d’agents siccatifs.
D
Dailypainting : réalisation d’une peinture dans la journée
Dégradé : C’est le passage d’une couleur à une autre, avec entre les deux, une zone de transition où les deux couleurs se confondent, se fondent.
Duochrome (peinture) : acrylique luminescente prenant deux couleurs différentes selon l’angle sous laquelle on la regarde.
E
Echelle des valeurs : échelle graduée comptant généralement onze degrés, allant du noir (0) au blanc (10).
Embus : apparaissent lorsque le support n’a pas été correctement apprêté. En effet, les parties de la toile qui ont été mal préparées absorbent l’huile. La peinture devient alors mate et cassante.
Empâtement : technique permettant de créer du relief et de suggérer une texture, en modelant de grosses épaisseurs de peinture déposées directement sur la toile.
Tableau illustrant les empâtements
Réalisé à Arles, Place Lamartine, par Vincent Van Gogh en septembre 1888 et intitulé Le Café de Nuit
Huile sur toile / 70 x 89 cm / Yale University Art Gallery
Encre : type de peinture obtenue à partir d’encre solide, diluée avec de l’eau pour obtenir un effet variable : épaisse, elle est très profonde et brillante alors que diluée, elle apparaît vive et translucide.
Éventail (brosse en) : type de pinceau dont les poils s’évasent en forme d’éventail.
F
Frottis : touche de peinture frottée avec une brosse sur une couche sèche, donnant ainsi des effets de voile différents de ceux des glacis.
G
Glacis : couche de peinture diluée, assez fine pour être transparente et laissant ainsi apparaître la couche sous-jacente, créant un mélange optique. Un glacis sert généralement à renforcer une valeur tonale ou à modifier une couleur. Il s’applique sur un fond parfaitement sec.
Godet : petit récipient souvent muni d’une patte de fixation permettant ainsi de stocker sur la palette un peu de liant ou de solvant. Ils sont généralement en métal mais existent également en plastique, simple ou double, de forme conique ou ovoïde, avec ou sans couvercle.
Gouache : type de peinture à l’eau qui contient de la craie afin de la rendre plus opaque et réfléchissante que l’aquarelle.
« Gras sur maigre » (règle du) : loi impérative de la peinture à l’huile qui consiste à toujours appliquer une peinture sur une sous-couche moins grasse qu’elle. La peinture à l’huile ne sèche pas à proprement parlé mais elle durcit par oxydation. Son « séchage » est donc relativement lent. Si la couche supérieure sèche et donc durcit plus vite que celles du dessous, la peinture craquellera.
H
Huile (peinture à l’) : médium de consistance crémeuse, est un mélange de pigments et d’huile, soluble dans l’essence de térébenthine. Elle ne sèche pas à proprement parlé mais durcit par oxydation.
I
Interférente (peinture) : acrylique luminescente semi-transparente produisant des effets d’irisation ; sa couleur varie selon le fond (sombre ou clair).
Iridescente (peinture) : acrylique luminescente à effets nacrés ; sa couleur ne varie pas selon le fond sur lequel elle est appliquée.
L
Lavis : peinture fortement diluée avec de l’eau et appliquée sur un support absorbant.
Liant : produit permettant d’agglomérer les pigments. A titre d’exemple : dans la peinture à l’huile, le liant est l’huile siccative (telles que l’huile de lin, l’huile de carthame, l’huile de noix, l’huile d’œillette) ; ensuite, la gomme arabique est le liant de l’aquarelle et la gouache ; les résines alkyde, acrylique ou vinylique pour les peintures du même nom ; l’œuf est le liant utilisé dans la peinture tempera et enfin la cire est celui de la peinture à l’encaustique et des pastels à la cire.
Luminescente (peinture) : acrylique contenant des particules de mica, du dioxyde de titane et des oxydes métalliques.
M
Médium : substance permettant de lier les pigments et d’épaissir la peinture mais sans altérer les couleurs.
Mélange optique : couleur posée sur une autre couleur sèche qui les fait percevoir par l’œil comme un mélange.
Monochrome (peinture) : les formes et les volumes sont évoqués par les contrastes entre valeurs différentes de la même couleur.
Motif (peindre sur le) : le fait de peindre d’après la réalité (synonymes : peindre sur le vif ou d’après un modèle vivant)
N
Nuancier : représentation photographique de la gamme proposée par une marque donnée. Elle permet ainsi d’identifier les couleurs d’un seul coup d’œil. Mais attention, le nom des couleurs diffère d’un fabricant à l’autre.
O
Opaque (couleur) : elle masque totalement la couleur sur laquelle elle est appliquée.
P
Palette : surface sur laquelle on dispose les différentes couleurs pour les mélanger avant de les appliquer sur un support. Elles sont généralement rectangulaires ou ovales, souvent ergonomiques avec la possibilité de passer un pouce. Elles sont en bois, en plastique ou sous forme de bloc de papier jetable. Cependant, n’importe quel support lisse et non poreux peut être utilisé.
Palette de couleurs : correspond aux couleurs utilisées par l’artiste. La palette est dite « réduite » lorsque l’artiste utilise peu de couleurs, souvent les 3 primaires, du blanc, voire du noir. Il vaut mieux commencer la peinture avec une palette réduite afin d’apprendre à maîtriser les couleurs et les harmonies colorées. La référence en terme de palette réduite est le peintre Anders Zorn qui n’utilisait que 4 couleurs (ocre, vermillon, blanc et noir).
Perlescente (peinture) : acrylique luminescente transparente. Sa teinte réelle n’apparaît que sur fond noir.
Permanence : peinture permanente qui ne s’altère pas avec le temps.
Pigments : substance colorée déterminant la couleur de la peinture.
Pochade : « croquis », souvent en petit format, réalisé en peinture sur le vif. Peut-être également employé comme terme pour déprécier une œuvre ex : « Ce n’est qu’une pochade ».
Pouring (acrylique) : technique de peinture acrylique qui consiste à verser (en anglais « to pour« ) de la peinture acrylique fluide sur un support.
Création à l’acrylique pouring
Pouvoir colorant : capacité d’un pigment à altérer la couleur d’un autre pigment. Il diffère selon les pigments.
S
Saturation : degré d’intensité de la couleur. On dit qu’elle est « faible » lorsque la couleur tend vers le gris.
Siccatif (agent) : substance permettant d’accélérer l’oxydation de la peinture à l’huile et ainsi de raccourcir le temps de « séchage ».
Solidité de la lumière : capacité d’un pigment à résister à une exposition prolongée à la lumière. Elle dépend de sa composition chimique.
Spalters : type de pinceau de grande taille et de forme plate. Par conséquent, on les utilise souvent pour le traitement rapide des grandes surfaces, le mélange des couleurs ou encore la réalisation de dégradés.
Spalters
T
Teinte : en colorimétrie, la teinte est déterminée par la longueur d’onde de la couleur considérée.
Ton : couleur en elle-même, qui la distingue d’une autre couleur. « Bleu », par exemple, désigne une infinité de teintes bleues différentes, ou nuances. Le « Bleu Outremer », où l’on peut déceler une vibration de rouge, est par conséquent une nuance de bleu (voir le terme « nuancier »). Lorsque le rouge se fait plus présent, le ton devient violet.
Tonalité : les tonalités claires (ou hautes) sont lumineuses et bien saturées alors que les tonalités sombres (ou basses) sont peu lumineuses et plus ternes.
Transparence : lorsqu’une couleur ne masque pas entièrement celle sur laquelle elle est appliquée.
V
Valeur : luminosité relative d’une couleur rapportée sur une échelle allant du noir au blanc.
Vif (peindre sur le) : le fait de peindre d’après la réalité (synonymes : peindre sur le motif ou d’après un modèle vivant)
Virole : partie métallique du pinceau maintenant les poils en forme et ainsi les unissant au manche.